LA REALITE SE DRESSE CONTRE NOUS

C’était presque confortable.

Nous savions qu’il y avait un risque mais nous lui tournions le dos.

Puis, le risque est devenu tragédie en cette nuit de 13 Novembre.

Et nous n’avons plus le droit de l’ignorer.

De véritables « bombes humaines » en puissance, vivent, travaillent peut être, haïssent sûrement, dans l’ombre protectrice de la démocratie.

La démocratie, les tueurs de Paris, ils s’en servent comme d’une faiblesse : « A vous les occidentaux, l’idéal de Liberté, à nous la force du mal par les armes » . C’est presque trop facile ! En réalité, ça l’est trop et nous devons réagir, si nous voulons sauver cette démocratie justement, qui constitue notre culture de l’humain.

Nous ne pouvons plus le tolérer.

Et d’ailleurs nous n’avons plus le droit de le tolérer. Le Président de la République tient un discours de fermeté : recherche, arrestation, condamnation  d’auteurs ou de complices des auteurs. C’est le vrai.

Mais le vrai c’est aussi de trouver une solution pour ces centaines d’individus « fléchés », certes, mais laissés « dans la nature » et que, tôt ou tard, on le voit bien, nous retrouvons  dans les grands drames terroristes.

Rétention ? Résidence très surveillée ? J’allais dire peu importe…mais allons y. On le comprend bien, l’équilibre entre une société libre et une société de la peur, il est là.

Car la société dont rêve les djihadistes, c’est une société où tout sentiment d’humanité recule. Le mode opératoire dans la nuit rouge de Paris en témoigne. Aucune humanité.

Je pense aux victimes et à leurs familles. Et je me dis qu’on leur doit bien ça.